by Elaine Jacobs
I am reeling from an absolutely overwhelming world-class exhibition at le Musée Rigaud in Perpignan. As France info puts it: “C’est l’un des grands événements culturels de l’été: Rodin-Maillol face à face“.
Meticulously curated, each room invites you to compare and contrast themes shared by these two “monstres sacrés” of 19th and 20th century sculpture: their approach to sculpting female and male figures; what each admired about the other’s work…
(The curation has also been rigorous. In other parts of the Musée you will find several equally lovely sculptures by Maillol – but within the framing of the exhibition, less is more.)
Curator Alex Susannà has chosen top-drawer works by both sculptors. You can see Rodin’s monumental Le Penseur side by side with a plaster cast of Perpignan’s own La Mediterranée; Rodin’s Le Baiser complemented by Maillol’s Le Désir; Rodin’s tormented Eve and Maillol’s apple-holding innocent…
One of my favourites (which adorns the front cover of the catalogue) is Maillol’s Leda. He movingly captures her alarmed flight reaction as (the unseen) Zeus, disguised as a swan, suddenly appears with lascivious intent.
Every room is an eye-opener – including work-in-progress maquettes and superb drawings from both masters.
Si la force et l’ audace de la sculpture d’ Auguste Rodin subjugue Aristide Maillol lorsqu’ il débute dans cet art à 40 ans, son extrême sensibilité, son humilité, son travail acharné et sa recherche effrénée de l’ harmonie dans l’ oeuvre immense qu’ il doit accomplir, feront de lui , dès 1913, un sculpteur international reconnu. “Le génie se passe de toute compagnie”. Aristide Maillol ne faillit pas à cette règle au musée Hyacinthe Rigaud de Perpignan. A l’ exposition Maillol-Rodin de 2019, son oeuvre entière rayonne de toute la force de sa beauté, de toute l’ éclatante lumière du pays catalan qui a fait naître et s’ épanouir Maillol à l’ art, jusqu’ à ce qu’il atteigne la perfection. Celui qui deviendra l’ artiste solitaire de la vallée de la Roume, à Banyuls sur Mer, n’ atténue pas les volumes, Aristide Maillol n’ estompe pas les formes, Maillol au contraire les affirme, Maillol les épanouit pour mieux les faire jaillir et nous émerveiller de toute la grâce de la naturelle beauté du corps féminin. C’ est en véritable révélateur que le maître catalan sculpte ses nus féminins. En leur restituant toute leur authenticité, toute leur vérité… leur harmonie, Maillol va subjuguer la beauté classique. Le sculpteur de génie donne une âme à ses oeuvres: Aristide Maillol fait respirer ses sculptures dans leur chair jusqu’ à leur insuffler la plénitude de la vie… de l’ harmonie. Par cette harmonie révélée, le grand Maillol réalisera la difficile métamorphose de la sculpture pour l’ ouvrir à l’ art nouveau.
“Je travaille comme si je n’ avais rien appris.
Je suis le premier homme qui fait de la sculpture”.
Max Régnier Villeneuve de la Raho.
Max Régnier Aniche.